Le « développement durable » est, selon la définition proposée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le Rapport Brundtland[1] :
» Un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs. Deux concepts sont inhérents à cette notion : le concept de » besoins », et plus particulièrement des besoins essentiels des plus démunis, à qui il convient d’accorder la plus grande priorité, et l’idée des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale impose sur la capacité de l’environnement à répondre aux besoins actuels et à venir. «
Autrement dit, il s’agit d’affirmer une double exigence :
- Dans l’espace : chaque habitant de cette terre a le même droit humain aux ressources de la Terre ;
- Dans le temps : nous avons le droit d’utiliser les ressources de la Terre mais le devoir d’en assurer la pérennité pour les générations à venir.
L’environnement est en effet reconnu, à partir des années 1970, comme un patrimoine mondial essentiel à transmettre aux générations futures. Le philosophe Hans Jonas est un des premiers à donner un écho à cette préoccupation dans son livre Le Principe responsabilité (1979).
Au deuxième Sommet de la Terre, à Rio de Janeiro en 1992, la définition Brundtland, axée prioritairement sur la préservation de l’environnement et la consommation prudente des ressources naturelles non renouvelables, sera modifiée par la définition des « trois piliers » qui doivent être conciliés dans une perspective de développement durable :
- le progrès économique
- la justice sociale
- la préservation de l’environnement.
Le terme de « développement » complète la notion de progrès, qui au XIXe siècle, s’est construite autour du progrès industriel, et qui pouvait avoir des connotations idéologiques (idéologie du progrès). Il correspond, avec la mondialisation et l’Internet, à une nouvelle vision du monde.
[1] Publié en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement, Notre Avenir à Tous (ou Rapport Brundtland du nom de la présidente de la commission, la Norvégienne Gro Harlem Brundtland), définit la politique nécessaire pour parvenir à un » développement durable « .Liens utiles
www.developpement-durable.gouv.fr
Site du Ministère du Développement durable.
www2.ademe.fr
Site de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie